François Marie Laurent est un soldat breton du 247ème régiment d'infanterie.
Blessé à la main lors d'une nuit particulièrement violente en octobre 1914, il fut suspecté de vouloir se dérober à ses obligations militaires.
A l'époque, les blessures à la main sont concidérées comme suspectes.
Sans enquête préalable, François est traduit devant le conseil de guerre.
Ne pouvant pas se défendre car ne parlant pas le français, il est condamné à la peine de mort pour le motif d'abandon de poste en présence de l'ennemi et fait fusillé le lendemain.
Suite aux multiples demandes de sa femme et aidée par plusieurs associations: il est réhabilité par la justice militaire en 1933.